6288 search

La fin des haricots

Actualité de la crise Publié le 30 août 2011
911 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
Lire plus tard
Paul Jorion

Est-il admissible pour le gotha des banquiers centraux de s’entendre dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas ? Visiblement non, car les oreilles de Christine Lagarde, directrice générale du FMI, ont tinté après qu’elle se soit exprimée à Jackson Hole, haut-lieu de l’Université d’été des banques centrales où elle été invitée au dernier moment à prononcer un discours. Considérant que « nous sommes dans une phase dangereuse », elle a prodigué des avertissements sans équivoques aux Européens et aux Américains. Aux premiers, elle a vivement recommandé de rendre obligatoire d’urgence le renforcement des fonds propres de leurs banques, « clé permettant de couper la chaîne de la contagion ». Préconisant d’utiliser tous les moyens, privés et publics, et plus particulièrement le fonds européen de stabilité financière (FESF). Aux seconds, d’amortir une partie importante du principal des prêts immobiliers en actionnant Fannie Mae et Freddie Mac et de contribuer au refinancement des crédits immobiliers à des taux plus bas, expliquant que « l’heure n’était plus aux demi-mesures et aux atermoiements » alors que les prix des maisons continuent de baisser, tirant la consommation vers le bas et accroissant l’incertitude sur l’économie. Grands spécialistes du rideau de fumée, surtout lorsqu’il s’agit de leurs banques qu’ils couvent comme des poules, les banquiers centraux n’ont pas spécialement appréc...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6288
search