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La folie de l’Abénomie en un graphique

Wolf Richter Publié le 12 novembre 2014
1022 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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Il y a deux domaines dans lesquels l’Abénomie, religion économique démocratiquement élue par le Japon, semble avoir réussi : créer de l’inflation sans augmenter les salaires, et donc diminuer les revenus réels, et dévaluer le yen de 25%, faisant ainsi disparaître un quart de la richesse des Japonais sans le leur dire directement. Le Premier ministre Shinzo Abe mérite toute notre admiration pour ces grands accomplissements. Mais dans d'autres domaines, ses performances sont assez peu reluisantes. L’un des objectifs de la dévaluation du yen est l’augmentation des exportations rendues moins chères à l’étranger, et la réduction des importations, rendues plus chères pour les consommateurs et les entreprises du pays. Cela permettrait au Japon de relancer son secteur manufacturier et de générer un surplus commercial qui gonflerait le PIB, ferait d’Abe un héros, et sauverait le Japon. C’était le plan. Mais ce plan n'a pas fonctionné. Ses vicieuses conséquences ont même surpris les plus cynique, dont je fais partie. Pour ce qui est des exportations, elles s’élevaient en janvier à 5,25 trillions de yens, soit une hausse de 9,5% sur un an. Mais ce n’est hélas que la moitié du taux auquel le yen s’est trouvé dévalué au cours de ces douze derniers mois, et en termes de volumes, les exportations ont donc baissé. Les importations, qui auraient dû baisser à mesure qu’elles étaient rendues plus chères par un yen dévalué, ont gagné 25% pour passer à 8,04 trillions de yens. Les consommateurs et entreprises du Japon se sont lancés dans une orgie d’achat...
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