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La France : entre la gauche et le rejet

H. Seize Publié le 16 décembre 2018
1469 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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À la suite des élections régionales, un aimable lecteur m’avait fourni une analyse multifactorielle des résultats des élections. On avait alors abouti à une forte intéressante série de graphiques qui illustraient un phénomène que personne, dans la presse courante et subventionnée, n’avait analysé : le véritable fossé entre d’un côté, la France urbaine et diplômée, et de l’autre, la France rurale moins diplômée. Les années ont passé, et avec le temps, on se rend compte que ce découpage, bien qu’un peu cru, reste tout à fait d’actualité. Mieux : la crise des Gilets Jaunes a permis de véritablement mettre en exergue cette fracture profonde : il n’y a guère que l’élite germanopratine qui n’ait pas encore compris et appréhendé ce gouffre (parce que son salaire dépend de cette opacité mentale). La relecture de ce billet à l’aune des récents mouvements sociaux est éclairante… Le week-end, il faut bien s’occuper et parmi mes lecteurs, il s’en trouve certains qui aiment les statistiques. L’un d’eux m’a contacté dernièrement pour me faire part de ses découvertes concernant les résultats des dernières élections en France. Le résultat vaut largement un billet. Avant d’aller plus loin, un petit point méthodologique s’impose. Pour réaliser l’analyse, les fichiers qui ont été utilisés sont ceux fournis par le ministère de l’Intérieur (résultats du second tour par régions, départements et circonscriptions) dans lesquels on trouvera les acronymes suivants : LUG pour Liste Union de Gauche, LUD pour Liste Union de Droite, LFN pour Liste FN. Pour éviter une trop grande dispersion des données, les autres acronymes et groupes de données (comme LDVG, LREG, LSOC, par exemple) n’ont pas été inclus dans l’analyse. Ces fichiers ont été recoupés avec la structure de la population par circonscription par âge, sexe, logement et catégorie socio-professionnelle, obtenue par le recensement partiel de 2012 sur la base des chiffres de 2008 fournis par l’INSEE. Enfin, pour effectuer l’analyse en question, notre aimable lecteur s’est muni du puissant outil open-source R, avec le package Factominer des statisticiens de l’Agrocampus de Rennes, grâce auquel il a effectué une AFC (Analyse Factorielle des Correspondances). En substance, il s’agit du moteur au cœur de tous les logiciels de datamining, et qui permet de réaliser de l’analyse de données non-supervisé...
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