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La France, ce paradis des économistes d’opérette

H. Seize Publié le 21 janvier 2013
1665 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Hashtable

Rien de tel qu’aller fouiller dans les tribunes et autres petits papiers polémiques des journaux en mal de sensations (qui ne s’appellent pas que coke) pour trouver des pépites d’humour décalé et les scories amusantes de raisonnements aussi alambiqués que grotesque. Aujourd’hui, nous allons découvrir deux nouveaux pipoconomistes en pleine forme, comme la France s’ingénie à en produire tous les jours un peu plus. Ébouriffant. Et on commence très fort avec le Monde qui, probablement encore sous les effets planants des 18 millions d’euros de subventions annuelles, n’hésite pas à se dandiner sur le web avec une belle section pompeusement appelée « Idées » là où un désert sec s’étale sans fin. Et au milieu de ce néant poudreux parcouru par quelques scribouillards égarés, on découvre la pénible bavure d’une certaine Karine Berger. Vous ne la connaissez sans doute pas. C’est normal puisqu’elle est à la pensée économique ce que les aphorismes de Jean-Claude Van Damme sont à la philosophie hellénique : une source continuelle d’émerveillement goguenard mâtinée de consternation. Il faut dire à la décharge de la frémissante passionaria de l’économie d’improvisation qu’elle est consciencieusement inscrite au parti socialiste depuis plus de dix ans, qu’elle affectionne la broderie altercomprenante sur statistiques nationales et aime tendrement mettre son nez dans les finances et l’économie pourvu qu’il s’agit d’aller piquer l’argent des uns pour le distribuer n’importe comment aux autres. Comme on le comprend, rien d’inhabituel donc pour une régulière des colonnes d’Alternatives Écocomiques dans lesquelles elle peut s’épancher à loisir sur les grandes et petites entreprises privées françaises dans lesquelles elle n’a mis les pieds que fort furtivement et fustiger le méchant capitalisme néo/ultra/turbolibéral dont elle ne connaît à peu près rien comme 99% de la classe politique française. Actuellement, elle est officiellement en charge de la mission sur la réforme de l’épargne financière avec son camarade de coterie républicaine, Dominique Lefebvre, lui aussi député, lui aussi socialiste. Son rapport, qu’on pressent palpitant d’exactitude et de pertinence, devrait être rendu fin janvier, et devrait aboutir à l’habituel bricolage législatif dans le prochain projet de loi de finances, à l’automne 2013. Mais revenons à l’amusant billet paru dans Le Monde, dont le titre donne immédiatement le « la » : « L’impôt, clé de voûte de la vie en commun », voilà qui pose la vraie motivation des socialauds. Naïf que j’étais, j’imaginais que c’était « le partage » ou « la redistribution » (...
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