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La France en coulisse, ce sont des bisous, plein de bisous

H. Seize Publié le 14 août 2013
1494 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Aujourd’hui, je vous propose un petit exercice pratique : penchons-nous sur ce qui agite la vie française au-delà des gros titres, déplorables d’ennuis. Bien sûr, le choix que je vous propose est parfaitement partial. Mais j’assume : c’était ça ou torturer un chaton. Et pour illustrer une journée banale en France, j’ai donc choisi trois petits titres de journaux variés. Un peu de nouvelles locales, un peu de société, un peu de politique, et le petit tour du pays est terminé. Bien sûr, j’aurais pu utiliser ce que les rédactions ont méticuleusement amené en gros titres pour orienter les pensées des braves gens qui les lisent. Mais en réalité, ces trois petits articles en disent bien plus longs que les grandes manchettes et les polémiques bruyantes : comme dans tout spectacle, si l’on veut comprendre ce qui se passe vraiment, si l’on veut humer la tendance, c’est derrière le rideau qu’il faut regarder ; lorsqu’un magicien lance de la poudre brillante et des fumigènes, lorsqu’il fait de grands gestes et agite sa cape et son chapeau, ce n’est pas lui qu’il faut regarder. C’est l’assistante, c’est le décor, ce sont les coulisses ou c’est ce qui se trouve de l’autre côté de la scène qui donnent les clefs de ce qui se passe en vrai. Avec la presse, c’est pareil. On peut s’attarder sur le militaire d’extrême-droite (forcément de l’extrême-droite, voyons, il est fécond le ventre-bidule de la bête-machin) qui projetait de tirer sur une mosquée. On peut s’attarder sur les accidents de car pendant les vacances. On peut aussi palpiter sur les déclarations de Valls sur le voile « islamique » à l’Université. Et si on regarde du côté des grands titres de l’économie ou de la politique, on sera aussi pris d’effroi. Ou bien, on peut regarder derrière les coulisses. Et là, on découvre presque un autre pays. On découvre que la France, heureuse et généreuse, n’est jamais à court de bisous. C’est même un festival permanent de douceurs et d’arrondissement des angles polis au papier de verre à gros puis à petits grains. Un délice de rondeurs et de finesses qui permettent d’éviter tous les angles et toutes les prises de têtes. Prenez, par exemple, une banale violation de propriété privée : des retraités vo...
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