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La France et l’Europe contre l’Internet

H. Seize Publié le 14 septembre 2018
1338 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Youpi, en matière d’internet, les choses bougent ! Youpi, l’Union Européenne s’occupe des internautes ! Double-youpi, l’État français aussi ! Nous sommes franchement gâtés ce mois-ci et vraiment heureux de constater que les libertés offertes par les nouvelles technologies sont minutieusement étouffées pour éviter toute joie trop forte qui augmente, on le sait, risques d’infarctus, AVC et autres embolies. Pour la France, c’est décidé : le salut de nos artères et le calme de nos tempéraments passeront par la mise en place d’une réglementation (comment ça, une de plus ?) pour éviter l’addiction aux réseaux sociaux. Oui, je subodore fortement que vous ne le saviez pas, mais si, la dépendance des écrans est à la fois connue, avérée et dangereuse. Connue, puisqu’on en parle dans les journaux et chacun sait que ces derniers émettent toujours une information scientifique, minutieusement relatée et parfaitement équilibrée. Avérée puisque des millions, que dis-je, des milliards d’études scientifiques extrêmement bien menées prouvent sans le moindre doute que l’augmentation des écrans dans notre quotidien accroît mécaniquement les addictions et les troubles mentaux. Il n’est qu’à voir le nombre de déséquilibrés qui sévissent actuellement pour comprendre l’ampleur du désastre sociétal. Quant aux bénéfices possibles de ces écrans qui permettraient de contrebalancer les dangers qu’ils provoquent, oublions-les tant ils sont insignifiants (à tel point qu’on se demande même pourquoi ces écrans, ces réseaux sociaux et ces technologies ont été inventés). Et devant la trop grande liberté prise par tous, autant que nous sommes, de profiter de ces nouveautés, le gouvernement se devait donc d’agir. Comme Mounir Mahjoubi, dont la rumeur insiste qu’il serait secrétaire d’État au Numérique, n’aurait servi absolument à rien s’il n’avait pas présenté une loi, voilà donc un projet fièrement lancé avec une question, aussi stupide que répétitive chez les hommes d’État : « Quel cadre imposer aux acteurs numériques en vue d’assurer la protection des personnes ? » Parce qu’il faut un cadre, il faut l’imposer, et parce que la protection des personnes n’appa...
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