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La fuite en avant de la dévaluation compétitive

Paul Jorion Publié le 25 janvier 2013
857 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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C’était fatal, la « guerre des monnaies » vient de monter d’un cran ! Opposant initialement les États-Unis aux Chinois, coupables de maintenir artificiellement bas le cours de leur monnaie, elle s’est ensuite étendue, les Américains ayant joué le dollar faible tout en s’en défendant. À ces jeux de bascule, les monnaies convertibles des émergés ont immanquablement grimpé. Enregistrant des déficits commerciaux, les dirigeants japonais viennent d’entrer à leur tour dans la guerre et de la généraliser. Conséquence : le yen descend par rapport au dollar, l’euro monte vis-à-vis de l’un comme de l’autre. Levant haut l’étendard de l’indépendance des banques centrales, choqué par l’interventionnisme du gouvernement japonais à l’égard de la sienne, Jens Weidmann a répliqué au nom de la Bundesbank. Il a déploré de voir s’engager ce qu’il a appelé « une politisation plus forte des taux de change », ajoutant « jusqu’à présent le système monétaire international a traversé la crise en évitant une course à la dévaluation et j’espère beaucoup que cela reste ainsi. » En tenant ces propos, le président de la Bundesbank ne fait pas seulement preuve de l’orthodoxie la plus stricte qu’on lui connait, il se voile également la face. Car la course à la dévaluation compétitive est belle et bien engagée, le gouvernement améric...
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