L’actualité est difficile à suivre en ce moment et la presse, ayant sombré dans un mode de propagande aussi totale que grotesque qui en devient particulièrement visible, n’aide pas à donner une image claire des directions prises par les uns et les autres.
Ainsi du côté du gouvernement, on ne peut que noter l’embarras dans lequel il se trouve de tous les côtés qu’on le prenne.
Sur le plan politique, l’absence de majorité absolue pour la Renuisance du Président ou pour le groupe Ensemble à l’Assemblée provoque des difficultés manifestement pas envisagée par Emmanuel Macron qui ne semble pourtant pas encore prêt à négocier quoi que ce soit.
La défaite électorale de Bourguignon, l’actuel ministricule en charge de la Santé, aurait dû la condamner à démissionner bien vite pour être remplacée par l’un ou l’autre factotum du moment. Il n’en est rien : à la difficulté de cette période intérimaire jusqu’au vote de confiance à la politique générale du gouvernement, prévu le 5 juillet, s’ajoute celle de trouver un successeur pour ce poste de plus en plus sulfureux, ce qui explique sans doute que Bourguignon perdante n’ait pas été déjà flanqué dehors. Il en ressort une impression d’entre-deux dans laquelle toute prise de décision solide semble impossible.
Si l’on écarte une censure pure et simple du gouvernement le 5 juillet, il n’est cependant pas impossible que cette impression perdure même au-delà : entre l’intransigeance puérile du chef de l’État et les jeux de partis qui doivent maintenant sentir l’odeur du sang de la bête blessée, on comprend que les prochains mois ne pourront être placés sur de solides rails et sur une direction parfaitement claire.
Aux députés godillots succède maintenant la navigation à la godille…
Sur le plan économique, la p...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment