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LA GROSSE PILULE DU DÉSENDETTEMENT À AVALER

Paul Jorion Publié le 14 août 2013
778 mots - Temps de lecture : 1 - 3 minutes
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La solvabilité des États développés ne souffre pas d’être discutée, leur signature ne doit pas être mise en défaut. Où faut-il chercher la raison de cet interdit, dans le puissant rôle de consolidation que la dette souveraine joue dans le système financier, ou parce que la solvabilité des banques est globalement en question et qu’il faut bien se raccrocher à quelque chose ? Une nouvelle analyse de Royal Bank of Scotland (RBS) confirme que, s’il n’en est pas fait des choux gras, la taille de la bulle de la dette privée dépasse de loin celle de la dette publique. Que l’on en juge : les banques européennes devraient diminuer la taille de leurs bilans de 3.200 milliards d’euros d’ici 2018, afin de respecter la réglementation Bâle III, en particulier son ratio exprimant l’effet de levier. Le chiffre est faramineux mais l’objectif reste modeste, puisqu’il leur permettra, une fois réalisé, de supporter 3% de pertes sur la totalité de leurs actifs, pas davantage ! Selon la BCE, les banques auraient déjà réduit la taille de leurs bilans de 2.900 milliards d’euros depuis mai 2012, mais elles ne sont pas encore arrivées à mi-parcours de l’effort de désendettement qu’elles doivent accompli...
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