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La journée de libération fiscale, autre fête nationale

Guillaume Vuillemey Publié le 16 juillet 2009
882 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Institut Molinari

Chaque année, le 14 juillet occulte une autre fête nationale. Pas de défilés, pas de feux d'artifices, pas de grands discours. Et pourtant, cette fête, bien que discrète, est d'une importance capitale pour les citoyens-contribuables : la journée de libération fiscale. À partir du 15 juillet, les Français cesseront de travailler pour la sphère publique et travailleront, enfin, pour-eux-même. En apparence anecdotique, cette date est d'une importance capitale : en période de crise et à l'heure où la France est le plus taxé de tous les pays développés, il est nécessaire de retrouver un cadre fiscal attractif qui incite à la création de richesses plutôt qu'il ne la décourage. En 2009, les dépenses publiques en France auront représenté 53,9 % du PIB. En d'autres termes, les Français auront travaillé 195 jours – du 1er au 14 juillet inclus – pour financer les dépenses de l'État et des collectivités locales. La situation régresse légèrement par rapport à 2008, où les Français ont été libérés le 12 juillet. Ces prévisions, fondées sur les données de l'OCDE, risquent encore de se dégrader, dans la mesure où nombre de dépenses engagées pour lutter contre la crise n'étaient pas inscrites au budget initial. Pour autant, ces chiffres signalent un fait singulier : la France est désormais le pays développé où les entrepris...
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