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La machine à faire des bulles

Actualité de la Crise Publié le 09 novembre 2009
1317 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Paul Jorion.

Ce texte est un « article presslib’ » (*) Les ministres des finances du G20 se réunissent en Ecosse ce soir et demain, l’occasion de faire un nouveau point de la situation, pour eux comme pour nous ! En lever de rideau de la conférence, les commentaires vont bon train dans la presse à propos du climat particulièrement rude et pluvieux du lieu, présenté comme symbole d’importantes divergences présumées entre les participants, à défaut de pouvoir rendre compte de celles-ci. Alistair Darling, Chancelier de l’Echiquier Britannique et hôte de la réunion, a pourtant donné une forte indication à ce propos, lançant en préalable à celle-ci un avertissement, à l’occasion d’une intervention sur TV Bloomberg. Il a estimé qu’il était nécessaire pour le G20 de disposer d’un moyen (non identifié par ses soins) pour lutter contre les bulles formées par l’augmentation du prix des actifs, avant qu’il ne soit trop tard et alors que l’économie récupère : « Nous ne devons pas nous retrouver dans une situation où la pression monte, puis devient de plus en plus forte, pour se conclure avec des conséquences catastrophiques ». Alors que les ministres s’apprêtaient à vainement discuter de la manière dont ils pourraient s’y prendre pour diminuer les efforts publics (et les déficits), Alistair Darling leur a rappelé qu’une autre question méritait tout autant leur attention, elle aussi sans solution immédiate. Précédent ce sommet, les réunions au cours de cette semaine de trois des plus importantes banques centrales – Fed, BCE et BoE (les Britanniques) – n’ont sans surprise donné lieu à aucune importante décision. Sauf pour la BoE, qui annoncé qu’elle allait accroître l’enveloppe consacrée à ses achats d’obligations, illustration de la situation particulièrement périlleuse de la Grande-Bretagne. Le maintien des taux directeurs à leurs très bas niveaux, eux qui sont précisément à l’origine de la bulle dont Alistair Darling redoute la croissance, est en effet unanimement considéré comme nécessaire. Même si, agitant pour le moment du vent, les banques centrales continuent d’expliquer que, peut-être, elles pourraient appr...
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