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La Monnaie, une innovation technologique majeure dénaturée

Georges Lane Publié le 23 novembre 2014
1850 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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La monnaie a été une innovation économique majeure dont la perpétuité est difficile à mettre en doute aujourd'hui, même sous la façon dénaturée, en partie à cause des réglementations, où nous la connaissons. Ses premières formes (en marchandises animées ou inanimées), où les hommes de l'Etat n'existaient pas, ont vraisemblablement contribué à cacher longtemps le fond perpétuel. Le fond est de permettre à qui que ce soit, à la personne juridique physique, d'offrir des choses, des marchandises qu'elle possède en propriété (à commencer par son travail), de les céder pour acquérir en échange, pour demander en échange des marchandises qu'elle préfère. Et tout cela n'a que faire de la "rationalité" si chère à beaucoup de savants économistes, seulement de la préférence de chacune des personnes juridiques physiques pour des marchandises qui va de pair avec l'équilibre économique. 1. La diminution du coût de l'échange. Si l'échange entre offre et demande de marchandises de la personne juridique physique peut être direct, la monnaie n'a pas de raison d'être, elle n'a pas à intervenir. Si, au contraire, l'échange ne peut pas être mené à bien, c'est qu'il y a un "coût" que les personnes juridiques physiques devraient nommer ainsi et donnent à ce qu'elles voudraient faire. Le "coût", notion de théorie économique (cf. Marget, 1935 ou Buchanan, 1969), recouvre malheureusement, à la place, des mots de rhétorique "au mauvais sens du mot" comme incapacités juridiques, techniques ou économiques de chaque personne juridique physique (sigle P.J.P.) pour échanger une marchandise contre une autre. Ces mots détournent l'attention et conduisent au désert ou au chaos théorique. Bref, économiquement, ce qu'on dénomme "monnaie" aujourd'hui (sigle "C.Q.D.M.A.") contribue à diminuer le coût de l'échange propre à chaque P.J.P., que celle-ci évalue à sa façon. 2. L'échange comparatif. Comparé à l'échange direct impossible et par conséquent jugé trop coûteux, le principe de l'échange indirect, avec monnaie, moins coûteux, conduit à divers résultats: - à des échanges aboutis de marchandises, - à des prix en monnaie des marchandises, - à des quantités de monnaie unitaires convenues, - à une quantité de monnaie totale, - à des gains des échangistes, - à des calculs économiques et - à une possibilité de comptabilité pour enregistrer les échanges effectués (à partir de l'unité de la quantité de monnaie prise pour unité de compte). Pour autant, des échanges avec monnaie n'aboutissent pas, eux aussi, car ils restent "trop coûteux", mais ils sont moins nombreux que dans le cas du principe de l'échange direct. L'équilibre économique qui en résulte n'est donc pas aussi large qu'il pourrait être. On ne peut que le regretter. On peut d'autant plus le regretter que des savants économistes prennent ce cas particulier comme cas général et comme cheval de bataille politique. Ils ne s'interrogent pas sur le coût de l'éc...
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