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La NSA pirate un gros producteur de cartes Sim

Mish Publié le 15 février 2016
1665 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Global Economic Analysis

Le grand piratage des cartes Sim J’aimerais poser une simple question : pourquoi est-il criminel pour quelqu’un de pirater Sony, Target ou encore une station météo, alors qu’il n’est pas un crime pour la NSA de pirater les producteurs de cartes Sim afin de copier chaque clé maître ? De mon humble avis, toutes ces activités devraient être illégales, et les membres de la NSA qui ont autorisé ce piratage devraient être jetés en prison. Voici un extrait d’un article intitulé The Great SIM Heist : Des espions américains et britanniques ont piraté les réseaux internes du plus gros fabricant de cartes Sim du monde, pour lui voler les clés de cryptage utilisées pour protéger la confidentialité des communications mobiles au travers du globe, selon des documents classés top-secret fournis à The Intercept par Edward Snowden. L’opération a été menée par un groupe d’employés de la NSA et de leurs homologues britanniques du Governemnt Communications Headquarters, ou CGHQ. L’attaque, détaillée dans un document secret du GCHQ datant de 2010, a offert aux agences de surveillance le potentiel de suivre dans le plus grand secret une majorité des communications cellulaires globales, et de collecter signatures vocales et d’autres données. La société prise pour cible par les agences de surveillance, Gemalto, est une firme multinationale implantée aux Pays-Bas, qui fabrique les cartes Sim utilisées dans les nouveaux smartphones et dans les cartes de crédit nouvelle génération. Comptent parmi ses clients AT&T, T-Mobile, Verizon, Sprint et 450 fournisseurs de réseau sans fil. La firme opère dans 85 pays, et dispose de plus de 40 usines. L’un de ses trois sièges globaux se trouve à Austin, au Texas, et l’une de ses plus grosses usines en Pennsylvanie. Gemalto produit un total de 2 milliards de cartes Sim par an. Sa devise : « Sécurité d’être libre ». Grâce aux clés de cryptage qu’elles ont dérobé, les agences de surveillance peuvent suivre des communications mobiles sans demander ou recevoir l’accord préalable de sociétés de télécommunication et de gouvernements étrangers. Posséder ces clés leur évite également d’avoir à demander de mandat ou d’avoir recours à une table d’écoute. L’interception des communications ne laisse également aucune trace sur le réseau du fournisseur. Ces clés permettent également aux agences de surveillance de débloquer toute communication cryptée précédemment interceptée. Dans le cadre de l’opération contre Gemalto, les espions du GCHQ – qui soutient la NSA – ont récolté les communications privées d’ingénieurs et autres employés de la société dans de nombreux pays. ...
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