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La poursuite de la sarabande

Actualité de la crise Publié le 05 janvier 2012
918 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Paul Jorion

Quand la ronde devant les micros et les caméras n’a pas encore repris et que celle des rencontres et sommets reste à venir, vers où et quoi se tourner pour saisir le temps qu’il fait ? Dans l’attente de l’éventuelle dégradation de la note française – dont la menace continue de planer – et du taux consenti à l’occasion des nouvelles émissions obligataires publiques, ce sont les banques qui continuent de donner bien du souci. Un nouveau record a été enregistré pour leurs dépôts nocturnes dans les coffres de la BCE, démentant ceux qui pensaient que leur montant allait progressivement diminuer et qu’elles allaient investir. Le système bancaire est comme figé : après avoir vu engrangé par précaution près de 500 milliards d’euros de liquidités, il se place sans investir dans une situation d’attente afin de refinancer ultérieurement ses propres opérations. Parallèlement, une discrète disposition de la BCE a ces derniers temps été parallèlement mise à contribution, pour un niveau avoisinant les 15 milliards d’euros : les marginal lending facilities (les facilités de prêts marginales, dits aussi d’urgence). Ces prêts sont consentis aux banques quand elles font face à des difficultés imprévues, ou leur servent plus prosaïquement à habiller leur bilan en fin de trimestre ou d’année. Plus onéreux, car consentis à un taux de 1,75%, ils ne sont généralement utilisés qu’à très court terme ; mais s’ils devaient se prolonger, ce serait le signal d’un gros prob...
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