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La propagande de bas étage de Paul Krugman

Vincent Bénard Publié le 05 juin 2009
1457 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Objectif Liberté

Les étatistes de tout bord martèlent à l'envi que la crise est une conséquence des politiques "ultra libérales" menées depuis les années 80, et pour cela, tous les moyens sont bons, y compris les caricatures les plus grossières. Une des figures de proues de ce révisionnisme socialisant, Paul Krugman, qui n'a pourtant pas dit que des bêtises par le passé, vient d'ajouter une page à son triste bilan d'ex économiste devenu propagandiste du parti démocrate, sans trop de souci vis à vis de la vérité historique et économique. Blame it on Reagan ! Krugman a affirmé dans le NYT de dimanche, en substance, dans une tribune tout simplement intitulée "Reagan did it", que "après avoir permis le pillage des contribuables par les caisses d'épargne, Reagan était le principal responsable de la crise actuelle en "permettant aux familles de contracter un prêt immobilier sans apport personnel". Et de citer une loi de 1982, le Garn-St. Germain Depository Institutions Act, comportant ces provisions. Seul petit problème: Krugman oublie sciemment de citer pourquoi une telle loi fut votée, et oublie consciencieusement tout ce que les administrations post reaganiennes ont fait pour nourrir la crise. Retours historiques La réglementation applicable aux caisses d'épargne (en abrégé, S&L) avant le dit acte, votée dans les années 30, comportait deux problèmes majeurs: 1) Par loi, les caisses d'épargne nepouvaient rémunérer leurs dépôts à plus de 5,25%. Ennuyeux, car la super-inflation (plus de 10% annuels) laissée par les administrations Nixon, Ford et Carter plombait lourdement l'économie, et obligea Paul Volcker, prédécesseur d'Alan Greenspan à la tête de la FED, à augmenter les taux d'intérêts de la banque centrale au dessus de cette limite. Résultat, dès la fin des années 70, les caisses d'épargne virent leurs déposants fuir vers des concurrents (des fonds de placement) proposant des obligations d'état sans risque (à l'époque...) et mieux rémunérées. 2) Les caisses d'épargne n'avaient pas droit, toujours suite au Glass Steagall act de 1933, de faire autre chose que du prêt immobilier: la hausse des taux de la FED les contraignait à augmenter la rémunération du capital à court terme, mais leurs recettes étaient limitées car ils n'avaient en portefeuille que des prêts longs à taux fixes. ...
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