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La pseudo démocratie socialiste est à la paix ce que les destructions sont à la guerre.

Georges Lane Publié le 22 juin 2011
3307 mots - Temps de lecture : 8 - 13 minutes
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1. L'incertitude, la science économique et la rhétorique. L'homme est incertain sur son environnement et sur son avenir. Mais, curieusement, les économistes, en majorité, mettent de côté ce fait, véritable condition de l'action humaine, pour étayer leurs raisonnements. Dans la foulée, ils refusent aussi de prendre en considération l'action même de la personne juridique physique, la mettent de côté ou la caricaturent. Dans le meilleur des cas, s'ensuivent des analyses en termes d'offre et de demande désincarnées ou d'équilibre de marchés dans quoi, acculés dans leur raisonnement, ils parachutent l'incertitude, mais pas l'action humaine. Dans le pire..., n'en parlons pas. Pour sa part, l'être humain a tendance à dire, de façon rhétorique, que les choses, les éléments de l'environnement ou de l'avenir, bref de la réalité économique qui lui tiennent à coeur et sur quoi il met le doigt, sont incertains. Il a aussi tendance à considérer qu'ils sont risqués, à risques ou incertitudes de gain ou de perte. Et, le cas échéant, il s'efforce d'en donner des mesures, fort de ses connaissances mathématiques en probabilités, en lois de probabilité, en moyennes, variances ou autres "moments" de ces lois... Estimées "durables" - on est toujours dans la rhétorique - par ses soins, les choses, les éléments de la réalité deviennent à ses yeux, des biens de capitaux, des capitaux, financiers ou non, risqués..., à risques de gain ou de perte. Passant à l'extrême qu'il a imaginé - nouvelle forme rhétorique mais grande confusion -, il en arrive à dire que la réalité ou, mieux, le "système"... est risqué, qu'il y a un "risque systémique". En vérité, ce n'est pas lui, l'homme de tous les jours, qui a la démarche ou qui en arrive à adopter le point de vue et à avancer tout cela. Ce sont surtout les hommes de l'Etat - et leurs conseillers ou autres experts stipendiés - qui ont la capacité, juridique ou non, de lui interdire de faire ou celle de l'obliger à faire sous prétexte qu'ils seraient, eux, éclairés, instruits, à têtes bien faites - surtout élus ...-, qu'ils serviraient l'intérêt général, la justice sociale, l'utilité publique qu'ils connaîtraient si bien et permettraient ainsi à la "pseudo-démocratie socialiste" de croître et embellir. Et ce sont ces mêmes hommes de l'Etat, mais d'un grand nombre de pays qui, depuis la décennie 1920, ont créé des organisations dites "internationales" pour soi-disant le meilleur ... 2. La Banque des règlements internationaux. Construction exemplaire du genre qui perdure, la "Banque des règlements internationaux" (B.R.I.) quoiqu'il en soit très peu question. Il y a quatre-vingts ans, la B.R.I. que nos têtes prétendument bien faites, mais surtout élues..., venaient de créer publiait son premier rapport annuel d'activité (1931). L'idée même du "Fonds monétaire international" (F.M.I.) qu'ils créeront treize années plus tard, n'effleurait pas encore les esprits. 2.A. Les réparations allemandes. Coeur de la B.R.I. affiché, les "réparations allemandes", i.e. les paiements que l'Allemagne, Puissance vaincue de la guerre de 1914-18, devaient faire aux vainqueurs, au nombre desquels la France, en raison des destructions causées. Car ces règlements posaient pour le moins problème non seulement aux Allemands mais encore à d'autres, un peu comme aujourd'hui, les dépenses de l'Etat grec et d'autres Etats des pays de la zone "euro" posent problème aux uns et aux autres. Et le premier rapport annuel de préciser : "Paiements d'annuité du Reich. L'annuité allemande fixée par le nouveau Plan pour l'année qui s'étend du 1er avril 1930 au 31 mars 1931 s'élevait à 1641,6 millions de reichsmarks, plus les frais du service de l'Emprunt Extérieur Allemand de 1924 payable par mensualités égales, le 15 de chaque mois ou le premier jour ouvrable qui suit. Sur ce total, 512.013.400 reichsmarks étaient payables en reichsmarks pour les programmes financiers des prestations en nature, le solde étant payable en monnaies étrangères, sous réserve des dispositions du nouveau Plan. Le nouveau Plan n'étant pas entré légalement en vigueur avant le 17 mai 1930, bien que son état des paiements ait déjà été provisoirement appliqué, les versements dus le 15 avril et le 15 mai 1930 ont été reçus et administrés par l'Agent Général des Paiements de Réparations qui a remis à la Banque des Règlements Internationaux, le 17 mai 1930, conformément aux Accords de La Haye, ses soldes disponibles non répartis, soit un montant équivalent à 182.691.763,57 reichsmarks. La Banque des Règlements Internationaux a donc assumé la réception et l'administration des annuités allemandes. Conformément aux dispositions du nouveau Plan et au Contrat de Mandat (Trust), y annexé, entre la Banque et les Gouvernements créanciers de l'Allemagne elle a régulièrement reçu et elle conserve le Certificat de Dette du Reich, muni de coupons représentant les annuités payables par l'Allemagne en vertu du nouveau Plan; elle a également reçu et elle conserve le Certificat émis par la Compagnie des Chemins de Fer allemands, confirmant la contribution de celle-ci à l'annuité par un impôt du Reich s'élevant à 660 millions de reichsmarks par an. Les détails du fonctionnement de la Banque en ce qu...
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