6287 search

La réalité de la politique du dollar fort

Bill Murphy Publié le 05 mars 2015
1679 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
Lire plus tard
Le Metropole Café

Comme Sutton en 1976, imaginer « une guerre de l’or » présuppose trois éléments : une éventuelle victoire, un vainqueur et un vaincu. Il est d’ores et déjà évident (et douloureux) que les citoyens américains sont les perdants : la classe moyenne a été éradiquée et ceux qui détiennent du papier monnaie perdent graduellement leur pouvoir d’achat. La question est maintenant de savoir qui sera le vainqueur? Et quelles sont les intentions du vainqueur sur le vaincu? L’assertion de base du GATA (Gold Anti-Trust Committee) pendant ces 9 dernières années a été qu’un Cartel de l’or a été constitué et a eu pour mission de manipuler le cours de l’or à la baisse. Le cartel est composé du gouvernement US (la FED et le Trésor), de banques centrales diverses et de banques bullion (comme Goldman Sachs et JP Morgan Chase). Les motifs supposés de cette cabale sont de donner un soutien au dollar, de maintenir les taux d‘intérêts plus bas qu’ils ne le seraient naturellement et de trafiquer le baromètre de la santé des marchés financiers, c'est-à-dire le cours de l’or. En effet, si le cours de l’or venait à monter significativement, cela engendrerait des discussions sur une inflation forte à venir, un dollar en baisse ou la prévision de crises potentielles, tous éléments négatifs pour Wall Street et le gouvernement. «Tuer le messager » devient alors l’objectif clef du Cartel de l’or. La suppression du cours de l’or constituait le noyau central de la politique du Dollar Fort de Robert Rubin. Quelles autres mesures ont prises par les USA pour rendre cette politique efficace ? La concertation ? La manigance ? Tout cela a commencé avec Robert Rubin. Avant d’être PDG de Goldman Sachs et puis Secrétaire du Trésor, Robert Rubin a travaillé à Londres pour Goldman Sachs. L’une de ses attributions était de contrôler les opérations de négoce sur l’or. Nous le savons parce que Brian Hinchcliff , le PDG de Kirkland Lake Gold et fidèle supporter du GATA, a travaillé à Londres à l’époque pour Goldman Sachs et son supérieur hiérarchique direct était Robert Rubin. C’était il y a longtemps et les taux d’intérêts aux USA étaient très élevés, disons entre 6 et 12%. Rubin a fait emprunter à Goldman Sachs de l’or auprès des banques centrales dans le but de financer les opérations de base de la banque. Ces opérations d’emprunt d’or ont été réalisées à un taux d’intérêt de 1%. Goldman Sachs bénéficiait d’argent presque gratuit, revendait l’or sur le marché ce qui contribuait à faire baisser le cours d...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6287
search