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La solution aux malheurs de l’Italie est très simple : sortir de l’euro !…

Charles Sannat Publié le 25 septembre 2014
1854 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Au Coffre

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Non, non, ne me fusillez pas tout de suite en me disant que je suis très pessimiste avec un titre comme celui-là. Il n’est pas de moi… je suis innocent (pour une fois) ! C’est un article du toujours excellent quotidien The Telegraph à Londres. À un moment, j’ai espéré que la perfide Albion soit démantelée, mais le royaume de sa très vieille majesté tient toujours debout. En attendant, du coup, leur effondrement à eux, rien n’empêche donc nos amis anglais de parler un peu des problèmes des autres. Mais où est donc passée la 7e compagnie ? Au moment où nous parlons, l’attention est focalisée sur les difficultés de la France, d’autant plus que Manu (Valls) est allé voir Merkel et le patronat allemand pour leur expliquer « icheulibeudischee petite entreprize allemande » et « je vé faire ein grosse réformeu »… Bon, je concède que ma maîtrise de la langue de Goethe reste modeste. Bref, la France ci, la France ça, la France et sa Tour Eiffel, ses dettes, ses déficits, son taux de croissance miteux, son chômage pléthorique et tout le tintouin. Mais il y a pire que nous (si, si, je vous assure c’est possible), et ce pire se nomme « Italie ». Attention, je précise que je ne suis pas italophobe. J’aime les Italiens (surtout les Italiennes, quoi qu’en dise la théorie du genre qui n’existe pas), j’ai découvert avec ravissement Rome et quelques autres coins assez spectaculaires de ce grand pays qu’est l’Italie, mais après les compliments d’usage, force est de constater qu’en termes économiques chez eux… la situation est digne d’une pizza trop cuite (chez nous ce sont les carottes qui sont cuites mais cela revient au même). Enrico Letta… « le magicien » Vous vous souvenez de ce type, oui jeune, très jeune, c’est un peu le Macron italien sauf que lui, il est Premier ministre là-bas. Bon, il nous a été vendu comme étant la solution à tous les maux de l’Italie, qu’il allait réussir à faire de la relance et de la rigueur simultanément et patati et patata… Et boom ! Patatras… évidemment. D’ailleurs, c’était prévisible. J’en profite pour vous glisser au passage qu’en Espagne, la paella est cramée et qu’au Portugal cela sent la morue faisandée MAIS tout va très bien madame la marquise, et l’euro est sauvé (j’adore le titre de ce film, un navet bruxellois mais c’est un autre sujet). L’endettement italien explose encore un peu plus et il n’était pas brillant. Les déficits ? Itou. La croissance ? Y’a pas. Le chômage ? Tout plein ! Les licenciements ? Un gros paquet de charrettes tendance wagons entiers. La chienlit économique quoi ! Je laisse donc la parole à nos amis anglais. Traduction par mes soins « Quelque chose de grand commence à se profiler et à changer en Italie. En effet, ce pays es...
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