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La supplique de la France à l’Europe !…

Charles Sannat Publié le 04 avril 2014
1707 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Au Coffre

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Il n’y a pas à dire, cela ne s’annonce pas très bien pour Manu. Les Échos nous apprenaient que la cote de « popularité » du nouveau premier ministre n’était que de 41 %, 41 % des Français qui lui faisaient confiance contre 47 % qui ne lui faisaient pas confiance. Pour mémoire, Jean-Marc Ayrault, dont on sait comment il a terminé, a débuté à son arrivée à Matignon avec une cote de popularité de 56 % ! Valls n’y est pas pour grand-chose pour le coup, dans la mesure où évidemment c’est l’ensemble du PS et le président Hollande en tête qui ont été sanctionnés par les électeurs. Changer le délégué de classe ne changera rien surtout s’il s’agit de mener globalement la même politique, ce qui sera le cas. D’ailleurs, sur le front économique, les premières nouvelles qui tombent vont parfaitement dans le sens du « changement dans la continuité », c’est-à-dire rien du tout de neuf ! Sapin veut négocier le rythme de baisse du déficit Michel Sapin, notre ministre de la Rigueur (mais pas trop violente), a donc indiqué dès aujourd’hui que « la France ne pourra pas tenir son engagement européen de ramener, fin 2015, son déficit public sous la barre des 3 % du PIB »… Alors que François Hollande dit le mou du genou avait été assez elliptique en tournant autour du pot de confiture lors de sa dernière intervention télévisée en déclarant que « le gouvernement aura à convaincre l’Europe que la contribution de la France à la compétitivité et à la croissance doit être prise en compte dans le respect de ses engagements », tout le monde avait bien compris que cela s’annonçait assez mal pour nos finances publiques et donc nos déficits et au final notre dette cumulée. On n’y arrive pas parce que l’on ne veut pas s’y résoudre Et quand je dis « on », je parle de nos dirigeants qui sont dans l’incapacité intellectuelle de réaliser la moindre coupure budgétaire d’ampleur de peur de se faire virer à coups de pied dans le derrière par la populace en furie. Le problème évidemment, comme l’a très justement dit Michel Sapin sur France Inter, les bonnes dépenses c’est celles qui me profitent et les mauvaises celles qui vont dans la poche du voisin. Or nous sommes tous le voisin de quelqu’un. C’est vrai, mais cela part du postulat que les Français seraient incapables d’entendre la nécessité de faire des efforts, ce qui est parfaitement faux. Michel Sapin a même expliqué le plus sérieusement du monde qu’il ne fallait surtout pas faire voter les Français pour leur ...
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