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LA SUPRÉMATIE DU DOLLAR TIRE-T-ELLE À SA FIN?

André Dorais Publié le 27 septembre 2003
946 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Le Quebecois libre

Le dollar américain a chuté par rapport aux principales monnaies des autres pays industrialisés au cours des dernières semaines, atteignant même son plus bas point en trois ans vis-à-vis du yen. Est-ce la fin des illusions pour une monnaie surévaluée? On sait que le dollar constitue la principale réserve mondiale, c'est-à-dire qu'il sert de référence aux autres monnaies, qui jouent un rôle moins important dans l'échange international. Si la confiance des investisseurs étrangers envers le dollar américain diminue, le statut de celui-ci pourrait être remis en question, ce qui, à son tour, conduirait à une dévaluation profonde et générale des actifs américains, voire des actifs mondiaux. C'est que la monnaie est à la base de l'économie et lorsque sa valeur est remise en question, ce sont tous les actifs qui sont affectés. Les diverses monnaies du monde ne tirent plus leur valeur de l'or et de l'argent métallique, pour lesquels elles se substituaient autrefois, mais de la confiance exigée des individus par sanction gouvernementale. On ne parle plus aujourd'hui que de papier-monnaie ou monnaie fiduciaire, c'est-à-dire une monnaie qui n'a aucune valeur physique autre que le papier sur laquelle elle est imprimée, mais à laquelle l'État confère « cours légal ». Le problème, c'est que la confiance ne se transmet pas par voie légale. La valeur économique d'une monnaie ne provient pas de sa légalité, mais de son rattachement à un bien tangible et désiré par plusieurs. Parce qu'ils sont désir...
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