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La taxation des données personnelles et le credo des envieux

H. Seize Publié le 22 janvier 2013
1497 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Tout continue donc comme si de rien n’était : puisque la Taxe Google ne semble pas pouvoir être mise en place directement, que la presse continue sur sa lancée cahotante de médiocrité, et que la concurrence se fait toujours plus vive entre les vieux modèles franchouilles et le modèle internet, on va trouver un autre angle pour taxer tout ce beau monde ! Psychologiquement, le terrain a été préparé depuis un moment. Bien sûr, on n’aura pas trop insisté sur les emplois directs et indirects créés par internet, les nouvelles technologies et les richesses épargnées ou créées par les nouveaux modes de communication et de consommation en ligne. Et d’un autre côté, la une des journaux se sera trouvée commodément remplie par de pesants articles sur le (scandaleusement) faible niveau d’imposition des filiales françaises des grandes entreprises liées au monde du numérique et de l’informatique (Microsoft, Amazon, Google, Facebook, Apple, …) On aura mielleusement insisté sur les transferts de revenus vers des filiales dans des paradis fiscaux réputés (!) comme l’Irlande, la Belgique, le Luxembourg, dont tout le monde sait que les gouvernements sont de véritables flibustiers de la finance qui n’hésitent pas à planter leurs crocs avides sur les bonnes grosses sociétés internationales qui, sans cela, viendraient à l’évidence s’installer dans ce havre de paix économique qu’est la France. Mais si. Voyons. C’est certain. Et il suffira de dire ensuite que ces entreprises bénéficient alors d’une concurrence déloyale (puisque les entreprises françaises, elles, n’ont pas la possibilité d’échapper à la sodomie de Bercy) pour bien implanter dans l’opinion publique que cette situation déplorable coûte de l’argent aux contribuables et qu’il faut donc y remédier. Bref : il faut agir et en matière de ponction fiscale, l’État français n’est jamais à court d’idée. On va donc taxer les données collectées par ces grosses entreprises. Paf, comme ça. Et comme il n’y a pas de grosses entreprises française dans ce domaine, au moins (se disent les petits fossoyeurs de l’économie républicaine et festive) il n’y aura pas de dégâts collatéraux en France. Le gouvernement, parfaitement en phase avec cette stupide compulsion taxatoire, a donc demandé à Pierre Collin (deux L) et Nicolas Colin (un seul L) d’analyser l’imposition actuel...
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