On pouvait penser que la triste crise de la dette publique grecque allait, au moins, accoucher d’une bonne nouvelle : celle de voir les États européens prendre enfin conscience de la situation délétère de leurs finances publiques.
La Grèce allait pouvoir devenir un excellent laboratoire en la matière puisque, du fait des « maquillages comptables » de ses gouvernants, ce pays fut particulièrement touché par cette crise. Ainsi, pour bénéficier des généreux prêts de l’UE et du FMI, on a exigé du gouvernement grec qu’il mette en œuvre des mesures d’austérité, lesquelles suscitèrent un véritable tollé social. Des débats économiques eurent alors lieu pour juger du bien-fondé ou non desdites mesures.
Récemment, un rapport annuel de l’ONU sur la situation sociale dans le monde a attiré l’attention parce qu’il critique assez lourdement la politique d’austérité grecque qui, selon l’institution internationale, entraîne de fâcheuses conséquences sur le plan social tout en freinant la reprise économique dans ce pays.
Pourtant, lorsqu’on s...
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