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La vraie révolution, c’est la liberté de choix – 2/3 : les « marchés internes »

Patrick Coquart Publié le 20 janvier 2015
922 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Dans une première partie, j’ai brièvement rappelé ce qu’ont été les privatisations réalisées par Margaret Thatcher au Royaume-Uni. Mais la « révolution conservatrice » britannique repose sur un autre pilier : les « marchés internes » (internal markets). De quoi s’agit-il ? Tout simplement de s’attaquer au cœur de l’État. Non plus aux entreprises publiques, mais à l’Administration elle-même. Tous ces services publics que le commun des mortels considère comme « gratuits ». Comme le dit Madsen Pirie, « Peu importe que cela ne soit pas vrai : ce qui compte est la perception des gens et non les faits. Même s’ils savent que ces services sont financés par les impôts, ils supposent – à tort – que ce sont les ‘riches’ qui paient le plus. En vérité, il n’y a pas assez de riches pour faire la différence : la plus grande partie des impôts est assumée par la majorité des contribuables ». Premier « service public » à faire l’objet de toutes les attentions de Margaret Thatcher : celui de l’éducation, qui se dégradait depuis des décennies malgré des dépenses chaque année plus importantes. La réforme proposée était « fondée sur trois principes : - les parents doivent pouvoir choisir entre différents établissements publics d’enseignement ; - les établissements scolaires doivent avoir le droit de quitter la tutelle administrative locale au profit d’un régime autogestionnaire, assorti d’une forte participation des parents d’élèves ; - ...
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