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Le « chômeur volontaire » et ses ennemis, 4 : le paternalisme qui ne dit pas son nom

Nils Sinkiewicz Publié le 31 juillet 2013
818 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Culminant à 1 870 milliards d’euros, la dette publique au sens de Maastricht s’élevait au premier trimestre 2013 à 91,7% du Produit intérieur brut (PIB). Pour certains libéraux, le verdict est sans appel : le modèle français est victime des profiteurs du bas, qui choisissent de vivre au crochet de la société quand ils pourraient retrousser leurs manches et se mettre au travail. Un tel raisonnement séduit de nombreux électeurs de droite. Est-il cohérent pour autant ? Les idiots utiles de la social-démocratie En plus d’aggraver la mauvaise réputation du libéralisme – idéologie de privilégiés – cette vision paternaliste du travail et de l’assistanat suggère que les difficultés actuelles de l’État-providence viennent de ceux qui en abusent. Analyse aussi réductrice qu’inattendue venant du camp libéral, puisqu’elle épargne les fondements théoriques de tout un système en dissociant la question de son fonctionnement de celle de ses effets pervers. Il y aurait ainsi, d’un côté, le fonctionnement normal de notre modèle social, qui reflète l’intention initiale de ses architectes, et de l’autre le fonctionnement anormal, imputable à la malhonnêteté des paresseux, ceux-là mêmes que visait Claude Reichman en 2008 dans sa critique du Revenu de solidarité active (RSA), rendant ainsi un...
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