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Le bitcoin : l’arme secrète des banques pour tuer l’or ?

Anthony Alberti Publié le 23 décembre 2017
1967 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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L'or et L'argent

Selon certains économistes, l’engouement pour le bitcoin aurait été favorisé par le milieu bancaire pour écarter l’or et l’argent face aux différentes crises de ces 10 dernières années. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui pensent que le bitcoin a attiré tous les investisseurs qui, normalement auraient dû se tourner vers les métaux précieux pour contrecarrer les manipulations des banques et reprendre la main sur leur capital. Franchement, y voir une coïncidence au sortir de la plus grosse crise financière de ces 50 dernières années semble bien naïf. Évidemment, le phénomène bitcoin n’est pas né du hasard et le timing apparaît particulièrement bien tombé pour permettre une reconstitution rapide des centaines de milliards de dollars-dettes perdus dans la bataille des subprimes. Des faits troublants On pourrait s’étonner par exemple qu’à l’heure où plus rien ni personne ne saurait rester masqué grâce à l’interconnexion de tous les réseaux à travers le globe, on n’arrive toujours pas à savoir précisément qui a inventé le bitcoin. On pourrait également trouver curieux que la NSA se retrouve impliquée à un moment ou à un autre du processus, même si on a tenté de faire oublier ce détail. Pour rappel, un rapport très complet publié par l’agence en 1997 et intitulé « How to make a mint : The cryptography of anonymous electronic cash » détaillerait tout l’écosystème du Bitcoin en allant même jusqu’à évoquer les risques de blanchiment d’argent. Je vous laisse trier le bon grain de l’ivraie autour de cette histoire grâce à notre ami Google qui en sait de toute façon bien moins que ce qu’on aimerait qu’il nous en dise. Enfin, on pourrait s’interroger sur l’engouement premier des institutions bancaires et politiques pour ce qui aurait au contraire dû, au mieux les laisser indifférent, au pire les inquiéter. Des autorités étrangement favorables… au début Ainsi, alors que l’économiste reconnu Milton Friedman appelait lui-même de ses vœux la création d’une monnaie virtuelle permettant de réaliser des transactions anonymes sur Internet (en gros, la porte ouverte au cyber-crime organisé), on voit apparaître dès le mois d’octobre 2012 (en pleine crise de l’euro) un rapport de la Banque Centrale Européenne sur les monnaies virtuelles qui compare finalement le bitcoin au cash en n’y voyant ni plus ni moins d’avantages ou d’inconvénients. De leur côté, les Américains ne sont pas en reste et, en octobre 2013, quelques jours à peine après que l’Allemagne a octroyé au bitcoin le statut officiel de monnaie privée, Ben Bernanke, président de la Réserve fédérale des États-Unis, adresse une lettre à un comité du Sénat dans laquelle il présente le Bitcoin comme un système de paiement rapide, sûr et efficient. En novembre de la même année, la FED en remet une couche en accompagnant cette fois ses avis positifs par l’aval du Département Américain de la Justice qui qualifie alors le bitcoin de monnaie « légitime ». Un peu trop gros… Je crois que c’est là que le poisson est devenu trop gros. Ils en ont trop fait pour qu’on ne le...
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