6287 search

Le chômage est un problème moins grave que celui de la démocratie !

Charles Sannat Publié le 29 janvier 2014
2024 mots - Temps de lecture : 5 - 8 minutes
Lire plus tard
Au Coffre

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Hollande : « Nous n’avons pas réussi dans l’année 2013 à faire diminuer le chômage » Voilà, ça y est, François, mon copain mamamouchi en chef de l’Élysée et de la rue du Cirque, a admis d’Istanbul, où il est en tournée pour son dernier spectacle, que le chômage n’avait pas reculé. Si François avait lu le Contrarien Matin tout au long de l’année 2013, il aurait su depuis bien longtemps que ce n’était pas possible. Si d’ailleurs parmi vous certains veulent offrir à François un abonnement gratuit au Contrarien, vous pouvez toujours vous cotiser… D’après la dépêche AFP, François a dit : « Nous n’avons pas réussi dans l’année 2013 à faire diminuer le chômage. Le chômage a augmenté de 2008 à 2012 d’un million et il a continué à augmenter encore en 2013, plus de 170 000. C’est beaucoup. » Bon, jusque-là, je dois vous avouer que je suis plutôt rassuré de voir que celui qui est au commande commence enfin à savoir lire des statistiques et visualiser le sens d’une courbe, c’est important quand on pilote de savoir suivre ses indicateurs ! Évidemment, c’est après que tout se gâte et que la novlangue socialiste inversement proportionnellement en forme que notre économie intervient pour venir expliquer l’inexplicable et nous faire prendre des vessies pour des lanternes. « La fin de l’année traduit une stabilisation, mais nous n’avons pas réussi dans l’année 2013 à faire diminuer le chômage. À en diminuer le rythme d’augmentation, oui. À le stabiliser, oui, en cette fin d’année. Mais pas à le diminuer. » Le mythe de la stabilisation Sauf qu’une augmentation reste une augmentation et n’a rien à voir avec une stabilisation. Comprenez-moi bien, je ne blâme pas forcément notre mamamouchi qui, au demeurant, est un homme fort sympathique et d’ailleurs la belle Julie ne s’y est pas trompée, pour cet échec sur le chômage. Il ne pouvait, hélas, pas en être autrement. Je pourrais le fâcher pour avoir insisté trop lourdement tout au long de l’année 2013 sur cette « inversion de la courbe du chômage » mais je ne le ferai pas car je crois sincèrement que notre Président s’est fait bananer par des communicants crétins et des conseillers minables qu’il ferait mieux de changer et rapidement, tant on se rend compte au bout de ces presque deux années d’exercice de la fonction que notre François, fut-il normal 1er, zizi 1er ou le roi Quéquette, est véritablement mal entouré. Je pense donc que le Président pensait sincèrement y parvenir, mais que cela reposait sur des hypothèses d’énarques qui sont, malheureusement, dans le monde actuelle, aussi utiles qu’une ligne Maginot en 39. Non, je suis très en colère contre notre mamamouchi premier parce qu’il change le sens des mots. Or il ne peut y avoir de République, de Nation, de projet national, d’adhésion populaire, d’effort collectif, si on change les mots. Changer les mots ne change pas les maux Or cette dérive sémantique, ce poids des mots, ce politiquement correct lénifiant, cette ambiance délétère sur la liberté d’expression, ces attaques systématiques et délibérées de ce pouvoir sociali...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6287
search