La France figure désormais sur la short list des pays dont la situation est problématique, et Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale, vient de mettre en cause une règle des 3 % « écrite sur un coin de table », exprimant tout haut ce que tous savent en leur for intérieur : l’objectif est injouable ! Ce à quoi Pierre Moscovici a répondu – cela ne s’invente pas – « le président de l’Assemblée est entièrement d’accord avec moi [à propos du respect de la règle des 3 %], car une dette élevée favorise la rente au détriment des revenus des travailleurs et des entrepreneurs ». Le débat est cependant engagé dans la majorité sur un choc d’offre déjà rebaptisé choc de compétitivité, pour se gratter immédiatement la tête en se demandant ce que l’on entend bien par là. Sans oublier les subtiles interrogations émises à propos des déficits structurels du traité budgétaire. Ah, si tout n’était qu’affaire de sémantique !
Au rythme actuel, quel pays ne figurera pas prochainement sur cette liste ? Pas encore l’Allemagne, il est vrai, dont le gouvernement s’est pris tout seul les pieds dans le tapis en Grèce – ne voulant pas de sortie de la zone euro, mais n’acceptant pas de financer son maintien – tout en repartant à l’offensive...
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