En ces périodes où, pour cause d’assainissement budgétaire, nos politiciens rivalisent de créativité pour inventer de nouveaux impôts, la pression fiscale qui pèse sur les entreprises occupe une place de choix dans les débats. Mais les obligations administratives représentent elles aussi un fardeau difficilement supportable. Petit exemple.
En Belgique comme dans beaucoup de pays, la « mobilité » fait beaucoup parler d’elle. Pour lutter contre, pêle-mêle, le réchauffement climatique, les pics d’ozone, les particules fines et j’en passe, les pouvoirs publics entendent réglementer le comportement de chacun. Puisque les particuliers, ces têtes de bois, continuent obstinément à utiliser la voiture, l’État a donc décidé de forcer les entreprises à leur forcer la main.
L’État fédéral au secours de la mobilité
Première étape: en 2003, le législateur impose aux entreprises de plus de 100 travailleurs de faire tous les trois ans un diagnostic des déplacements des travailleurs entre le domicile et le lieu de travail. Entre autres joyeusetés, cette obligation force les entreprises à réaliser un sondage auprès de leurs travailleurs pour savoir comment ils se rendent à leur travail, et à grouper les résultats...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment