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Le crépuscule de l’argent liquide ?

Andy Sutton Publié le 07 mars 2016
1913 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Andy Sutton.

Il y a plusieurs décennies, il était encore possible de se rendre auprès d’une banque avec une liasse de billets et de l’échanger contre une quantité prédéterminée d’or ou d’argent. L’argent liquide était utilisé en raison de sa portabilité, son poids et la confiance qu’avaient les citoyens en lui. Je suis certain que vous savez déjà où je veux en venir ici. Voyez le piteux état dans lequel se trouve l’argent liquide aujourd’hui. Il est aujourd’hui impossible de l’échanger contre du métal, il ne vaut plus rien, n’a aucune valeur intrinsèque, et malgré les tentatives mises en place, il est très facilement contrefait. La question que je m’apprête à poser est la suivante : Pourquoi les banques, le gouvernement américain et l’établissement global voudraient-ils rendre illégal et abolir quelque chose qui est déjà un proxy de l’esclavage et de la servitude ? Le dollar (et les autres devises papier) est déjà parvenu à ses objectifs. Un dollar peut acheter l’équivalent d’un nickel – littéralement - et les gens continuent de se casser le dos, de sacrifier leur famille et de prendre la vie d’autres pour en obtenir davantage. Pourquoi l’établissement s’oppose-t-il tant à l’argent liquide ? J’écris depuis déjà près de dix ans, et plus important encore, je lis depuis longtemps le travail d’autres. En tant que groupe, nous avons mentionné à des milliers de reprises l’idée de l’imposition de contrôles de capitaux. Je ne pense cependant pas que nous soyons parvenus à définir ce qu’ils sont vraiment. Le terme de capital n’est rien de plus qu’un oxymoron puisque, par définition, le capital est le résultat de la consommation, qui se transforme en épargne investie sur diverses entreprises, prêtée à d’autres ou utilisée pour accroître la base productrice. L’idée est qu’il n’existe aujourd’hui plus réellement de capital. Ou du moins, plus de capital véritable. Le déchet qu’impriment les banques centrales et qu’elles baptisent ensuite capital est une contrefaçon, et ne fonctionne pas à la manière du capital réel (pensez au risque auquel vous vous soumettriez pour votre épargne, et comparez-le au risque représenté par l’argent gratuit). Note à part, le paragraphe ci-dessus explique la raison pour laquelle il y a autant de bulles. Puisqu’il faut si peu de temps pour obtenir d’immenses quantités de monnaie pour une grosse banque ou un hedge fund, et qu’il ne coûte rien d’en perdre, pourquoi ne pas jouer le jeu ? Le capital réel n’est pas manipulé de la même manière. Pensez à un enfant derrière un stand de limonade sur lequel est posée sa tirelire. Si un bandit du gouvernement ne vient pas fermer son stand sous prétexte qu’il n’a pas de licence et que l’enfant réussit à conserver tous ses revenus, il y a de fortes chances qu’il se montre prudent en les dépensant. Il est triste que les adultes n’agissent pas à la manière d’enfants pour ce qui concerne l’argent. Les enfants comprennent son importance, e...
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