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Le début des réformes I : Le marché des biens et services

Gabriel Gimenez-Roche Publié le 16 décembre 2013
875 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Dans mes derniers billets (1 et 2) , nous avons vu que la question du timing des réformes était essentielle lorsque la situation n’est pas encore chaotique mais reste incertaine. Alors, par où commencer ? Le problème majeur de l’économie française est le volume de ses dépenses publiques. Il est trop important pour être compensé par les recettes. Il est encore trop grand pour envisager raisonnablement pouvoir le combler avec de nouveaux impôts qui ne cessent d’accabler la population. Il apparaît ainsi incontournable qu’une une réforme durable des dépenses de l’État implique une réforme de l’administration publique. Faut-il commencer par cela ? Cela n’a rien d’évident car elle ne pourra évidemment pas être indolore à bon nombre des fonctionnaires et autres entreprises dépendantes de l’État. Or, livrer des milliers de fonctionnaires (5,27 millions d’agents de fonction publique en France selon l’INSEE) et de salariés dépendants de l’État à une économie rigidifiée par les normes et la bureaucratie – et plus particulièrement par un marché du travail en stagnation – est sans doute le meilleur moyen de couper court aux réformes. Un autre facteur joue dans le même sens. En effet, si libérer le capital est essentiel, il n’est pas sûr qu’il soit réinvesti en France si l’économie devait rester bloquée dans des secteurs nécessitant, eux-aussi, des réformes. À quoi bon libérer les richesses si l’ouverture et la gestion d’une entreprise r...
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