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Le déficit public français toujours hors de contrôle

Yann Henry Publié le 25 avril 2014
902 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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L’INSEE dévoilait le 31 mars derniers plusieurs indicateurs économiques clé concernant l’état de l’économie française. De manière opportune, ces publications intervenaient le lendemain du second tour des municipales, qui ne furent guère favorables au pouvoir en place. Ces indicateurs se sont révélés être assez médiocres. À la fin de l’année 2013, la dette trimestrielle de Maastricht des administrations publiques s’établissait à 1 925,3 milliards d’euros, soit 93,5% du PIB. C’est bien au-delà des 60% tolérés par le traité de Maastricht (dépassés en 2003) et très au-dessus des 91,3% prévus initialement : On aura aussi noté que, contrairement à ce qui est régulièrement dénoncé, il n’y a pas d’austérité en France (si ce n’est pour les ménages). En effet, les dépenses publiques ont progressé l’année dernière de 23,5 milliards d’euros (+2,0% par rapport à 2012). À 1 176,1 milliards d’euros, elles représentent désormais 57,1% du PIB, soit un plus haut niveau historique : Un second indicateur annonce une dégradation des comptes publics, il s’agit du déficit public. Celui-ci s’élevait pour 2013 à 4,3% du PIB. Cet indicateur, plus suivi, est celui sur lequel la Commission européenne demande le plus de garanties. Non seulement, le seuil de 3,0% (imposé par les traités) n’a pas été respecté (comme chaque année depuis 2008), mais la prévision de 4,1% faite durant ...
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