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Le dernier ressort fonctionne t’il encore ?

Actualité de la crise Publié le 19 juillet 2012
1015 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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Paul Jorion

Le dernier ressort fait à son tour question : ce que l’on peut attendre de la BCE devient sujet de discussion. Christian Noyer, le président de la Banque de France et à ce titre également gouverneur de la BCE, a mangé le morceau. Il a reconnu que baisser une nouvelle fois le taux directeur de la BCE – qui vient de le diminuer à 0,75 % – et mettre à zéro le taux de rémunération des dépôts bancaires n’a dans la pratique que peu d’effet. Dans le jargon des banquiers centraux, cela donne : « nous avons un clair problème de transmission de la politique monétaire ». Aux yeux des marchés, constate-t-il, le coût de financement de la dette souveraine prend le pas sur le taux de base de la BCE dans l’appréciation des taux qu’ils pratiquent lorsqu’ils prêtent aux banques. Le gouverneur ajoute qu’il n’est pas possible d’y remédier en se reposant sur l’autre instrument privilégié de la banque centrale – le financement massif des banques commerciales par des prêts à trois ans – car cela implique d’accueillir dans son bilan l’équivalent en liquidités. C’est-à-dire en collatéraux apportés en garantie et dont la BCE devient propriétaire avant de les revendre à l’occasion du remboursement des prêts, si toutefois celui-ci intervient… Christian Noyer pourrait être plus explicite à ce sujet, sa remarque pouvant être formulée autrement. Après avoir abaissé à plusieurs reprises les seuils d’acceptabilité des actifs fournis par les banques en garantie de leurs emprunts, et avoir tenté de diluer le problème au sein d...
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