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Le diable est dans les gros détails

Actualité de la crise Publié le 11 octobre 2011
972 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Paul Jorion

Dexia est-il un « cas particulier » dans le paysage bancaire, comme vient de l’affirmer François Baroin, le ministre français des finances, toujours aux avant-postes quand il s’agit de noyer le poisson ? Fidèle à sa ligne de conduite, il vient d’être tout aussi catégorique en assurant que les banques qui auraient besoin d’être recapitalisées avaient été identifiées par les stress tests – ce qui exclut les françaises – et que la garantie apportée par l’Etat à la bad-bank, qui va récupérer une partie des actifs douteux de Dexia, n’aurait pas d’impact sur la notation de la dette française. Utilisant un argument imparable pour cela : « la garantie n’est actionnée que si elle appelée, et nous faisons le pari que cette opération va fonctionner »… La vérité est que les dirigeants européens ont trois semaines devant eux pour parvenir à un plan d’ensemble évitant que tout ne s’écroule, et que tout reste à faire. Au sortir du sommet de Berlin d’hier, il n’y a d’accord d’aucune sorte sur aucun des sujets qui devraient le composer. Pour gagner un peu de temps, le sommet européen prévu les 17 et 18 de ce mois est repoussé au 23. Ainsi que l’a estimé José Manuel Barroso, tout le monde est devant l’inconnue que représenterait une décote supplémentaire de la dette grecque, afin de rendre crédible son remboursement. Non seulement en raison des conséquences que cela aurait pour les banques grecques, qui n’y résisteraient pas, mais également pour l’e...
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