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Le FMI veut prendre la main sur les politiques monétaires internationales

Wolf Richter Publié le 30 juin 2014
1395 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Le FMI s’est laissé bercer par l’impression monétaire incessante des banques centrales du monde destinée à établir des plans de sauvetage et à enrichir les détenteurs d’obligations, les investisseurs bancaires, les contreparties et bien d’autres investisseurs au travers de la création d’énormes bulles sur les actifs. Il s’aperçoit aujourd’hui que la Fed, qui est à l’origine de tout cela, pense fortement prendre du recul. Le voilà donc tracassé par les retombées que cela pourrait avoir sur le reste du monde. Le renflouement des détenteurs de la dette des gouvernements est l’objectif premier du FMI. Ces détenteurs d’obligations sont généralement de grosses banques, et lorsque les choses se corsent, des hedge funds. L’ensemble de rapports et d’études et la bureaucratie qui les produit ne sont que de la garniture. En échange de l’extension des prêts d’urgences accordés à certains détenteurs d’obligations, le FMI fait pression sur le pays endetté afin qu’il impose des « ajustements » à son peuple – habituellement des diminutions de revenus, de pensions, d’aides, d’assistance santé, et ainsi de suite, sans oublier des hausses de taxes qui touchent tout le monde sauf les élites. Ces ajustements sont aussi connus sous le nom de « réformes structurelles », et ont été affectueusement surnommés « austérité ». Il existe d’autres solutions, comme par exemple laisser le marché faire son travail. Les détenteurs d’obligations qui ont bénéficié de cette entrée de revenus risqueraient alors de tout perdre pour avoir acheté ces obligations à haut risque. Les nations auraient à souffrir des conséquences des dépenses et des emprunts effrénés de leur gouvernement. Les gouvernements devraient avoir recours à des budgets plus restreints ou imprimer dévaluer leur devise jusqu’à ce que leur peuple les mettent à la porte. Si le marché était autorisé à prendre la main, une grande partie de la dette disparaîtrait. L’élite qui la détient serait toujours l’élite, mais elle serait moins riche. Une poignée de banques pourraient s’effondrer. Mais plutôt que de laisser faire le marché, le FMI intervient, repousse...
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