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Le fond de la Chine n’est pas rouge

Actualité de la crise Publié le 15 mars 2012
939 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Paul Jorion

1ère partie Dès le début de la crise économique occidentale, en soutien d’une croissance qu’elle menaçait, le gouvernement chinois a épaulé l’économie du pays. Non pas par la voie du déficit budgétaire, mais en injectant massivement des liquidités via la Banque centrale : 600 milliards de dollars en deux ans. L’effet n’a pas tardé, sous forme de l’apparition d’une substantielle bulle financière. De 20 à 25 % de ces liquidités ont en effet été dans l’euphorie investies en bourse, suscitant des hausses record. Une bulle immobilière a de son côté enflé, les prix des logements neufs ont grimpé en flèche sur le marché, 60 millions d’entre eux étant aujourd’hui inoccupés. Devant faire face à une augmentation des défauts de remboursement de leurs crédits, notamment de la part des collectivités locales qui ont créé des sociétés urbaines de développement et d’investissement pour emprunter sans compter, les grandes banques publiques ont sur instruction gouvernementale organisé le roulement des dettes pour ne pas constater de trop lourdes pertes en procédant à la restructuration d’une proportion inconnue des dettes des collectivités, qui s’élevaient à près de 1.300 milliards d’euros fin 2010, dont la moitié venait prochainement à échéance. Il a ensuite été nécessaire de recapitaliser les banques. Des structures d’investissement, sortes de bad banks, ont été créées par le gouvernement, avec pour mission d’emprunter à taux réduit aux banques, pour en retour acheter leurs actifs douteux. Dispositif complémentaire, l...
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