6294 search

Le gouvernement se pencha sur Internet 2030, et s’endormit.

H. Seize Publié le 01 juillet 2013
1449 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
Lire plus tard
Hashtable

Vous ne le saviez pas, vous n’en aviez probablement jamais entendu parler, vous n’en aviez absolument rien à faire jusqu’à présent, mais ça existe et vous payez pour : le 22 avril dernier naissait le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, en remplacement du Centre d’analyse stratégique. Oui, cela se passe en France. Oui, cela existe en ce 21ème siècle où l’expérience a montré que la planification soviétique et/ou centralisée ne marche pas, même pas en rêve, même pas sur un malentendu. Les politiciens, qui se foutent maintenant ouvertement du contribuable et du peuple français, n’ont pourtant pas hésité, malgré le track record calamiteux de ce genre d’initiatives, à la renouveler une fois encore en créant ainsi un bidule dont l’ordre de mission est, comme d’habitude, parfaitement agaçant puisque ce Commissariat général prétend « apporter son concours au Gouvernement pour la détermination des grandes orientations de l’avenir de la nation et des objectifs à moyen et long termes de son développement économique, social, culturel et environnemental ». Ce qui, si on a deux sous de bon sens, ne veut absolument rien dire de précis. Et pour confirmer cette cataracte gluante de flou mou sans limite aux coûts, eux, parfaitement identifiés (et aussi sans limite), le Commissariat a entamé sa longue et belle carrière dans le n’importe quoi sans intérêt avec un épais rapport de plusieurs centaines de pages, sorti ce 27 juin dernier. Joie, bonheur et pavé littéraire inutile, il est disponible sous forme de PDF, ici. Joie, bonheur et dimanche d’été, je l’ai rapidement parcouru et, après une tempête de facepalm bien méritée, en voici les meilleurs morceaux pour vous éviter de vous cogner si roborative lecture. La couverture annonce la couleur : présentant un robot Nao qui date de 2006 (ce qui fait 7 ans, soit 3 générations informatiques au bas mot), on sent que l’ensemble du fastidieux travail réalisé avec les sous du contribuable marquera d’une pierre blanche et décisive le chemin de l’Internet en France vu par les pouvoir publics. Au-delà de la couverture, et si l’on élimine la douzaine de pages dilatoires au début de l’ouvrage, il faudra se frayer un chemin dans les différents chapitres en ...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Par H. Seize via h16free.com
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6294
search