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Le grand mythe de l’investissement public

Alex Korbel Publié le 03 avril 2014
913 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Compte tenu des problèmes actuels des États européens, il est difficile de nier que les pays dotés de grands secteurs publics ont un problème de croissance économique. Si l’État grossit trop, il évince l'activité privée et étouffe l'économie par les deux mains de la fiscalité et de la bureaucratie. Bien que la plupart des économistes acceptent de dire qu’il existe une corrélation négative entre la taille du gouvernement et la croissance économique, beaucoup s’empressent de nuancer en ajoutant que si les dépenses de l’État sont axées sur l'investissement plutôt que sur la consommation, elles peuvent avoir un effet positif sur la croissance économique. Ici, l'hypothèse implicite est que les dépenses de l’État ne sont ni « bonnes », ni « mauvaises ». Tout dépend de comment l’État dépense son argent (ou plutôt l’argent qu’il a levé ou emprunté sous forme d’impôt ou de dette). Les « bonnes » dépenses publiques existent-elles ? Une nouvelle étude publiée par le Centre for Policy Studies, suggère que cette hypothèse est infondée et qu’il n’existe en réalité aucune corrélation positive entre croissance économique et dépenses d'investissement public, quelle que soit leur nature. Le périmètre de cette étude est particulièrement intéressant puisqu’elle s’intéresse à 19 pays européens de l’OCDE sur une période de 15 ans, de 1996 à 2011. Son premier constat est plutôt surprenant : les dépenses de l’État liées à ses pouvoirs régaliens (just...
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