6288 search

Le gros morceau espagnol

Paul Jorion Publié le 05 mars 2012
924 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
Lire plus tard

A peine venait-il d’adopter, simultanément à 24 autres dirigeants européens, les mesures de contrôle et de coercition budgétaires du « pacte de stabilité et de croissance » (qui n’en a que le nom) que Mariano Rajoy a décidé de le briser. Le chef du gouvernement espagnol a en effet annoncé que les engagements pris de réduction du déficit public pour 2012 ne pourront être tenus, faisant état de conditions économiques ayant changé et annonçant pour la fin de l’année un taux de 5,8% du PIB au lieu du 4,4% prévu, après avoir arrêté un déficit au taux de 8,51% du PIB fin 2011. Il venait de recevoir une abrupte fin de non-recevoir à ses pressantes demandes de révision de ses objectifs par les autorités de Bruxelles et les chefs d’État et de gouvernement réunis ces deux derniers jours en sommet. Irrecevables selon eux, car il n’était pas envisageable de signer d’une main le traité et d’accorder de l’autre une dérogation qui de plus risquerait en appeler d’autres. Des émissaires de Bruxelles lui avaient pourtant suggéré de présenter le 30 mars prochain un budget bâti pour parvenir à l’objectif initial, quitte à le revoir plus tard dans l’année après avoir fait preuve de ses meilleurs efforts, mais Mariano Rajoy a préféré trancher dans le vif. Avait-il le choix, si l’on considère que cela lui aurait imposé de trouver et d’afficher 29 milliards d’euros supplémentaires d’économies budgétaires, après en avoir dé...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6288
search