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Le marché de l’argent se rétracte

Sean Rakhimov Publié le 29 novembre 2012
2049 mots - Temps de lecture : 5 - 8 minutes
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SilverStrategies

Voilà un moment que j’ai le sentiment d’assister à quelque chose dont même les marchés ne semblent pas encore s’être rendu compte. Je ne parle bien entendu pas de la pluie d’évènements s’abattant actuellement sur les marchés du monde et qui, pour sa part, est couverte chaque jour par les médias. Comme mes lecteurs le sauront peut-être, je porte énormément d’intérêt au marché de l’argent. Bien que le sujet n’ait pas encore fait la une des journaux, c’est là que j’aperçois comme un éléphant dans une boutique de porcelaine. Vous êtes certainement au courant de ce qu’il se passe aujourd’hui dans des pays tels que l’Argentine, la Bolivie et le Pérou, et qui pourrait être appelé ‘nationalisation des ressources’. J’ai déjà détaillé mon point de vue sur le sujet il y a quelques années. Comme il en est fait état dans cet article, ainsi que dans de nombreux autres, de tels comportements ne sont pas nouveaux, et ne sont pas non plus limités à l’argent et au secteur minier. En revanche, c’est selon moi sur le marché de l’argent qu’ils devraient y avoir les effets les plus profonds. Pourquoi ? Parce que le marché de l’argent est si petit que rien que les trois pays mentionnés plus haut en possèdent collectivement une importante partie. Selon le bilan 2012 de CPM Group, les trois pays devraient produire 170 millions d’onces d’argent cette année et la production globale devrait être de 788 millions d’onces. Bien que cela ne représente que 21,6% de la production minière annuelle - ce qui en soi est significatif - je pense que cela représente bien plus en termes de production d’argent investissable. Regardons les choses de plus près… Sur les 788 millions d’onces que représente la projection de production annuelle pour 2012, les quantités d’argent accessibles à vous et moi, les investisseurs les moins sophistiqués des marchés publics, se limitent à la production du Mexique, du Canada, des Etats-Unis, de l’Australie et de l’Europe. Le reste du monde n’offre pas ou peu d’opportunités à ceux qui désirent investir sur l’argent. Les plus gros contributeurs à la production d’argent du reste du monde sont la Chine, la Russie, le Kazakhstan, le Chili, la Turquie, le Maroc, l’Indonésie et l’Inde. - La production Chinoise est dominée par des producteurs de métaux de base et des raffineurs. SilverCorp est l’unique exception à la règle, mais puisqu’elle est une société Canadienne, je la prendrai en compte dans mon analyse de l’Amérique du nord. - - De nombreuses sociétés Russes sont listées sur les marchés de New York et de Londres ainsi que sur le RTS – la plupart d’entre elles étant des sociétés minières produisant de l’or et/ou des métaux de base. - - Le Kazakhstan dispose de quelques compagnies cotées (Kazakhmys à Londres) – mais aucune d’entre elle n’occupe une place primaire sur le marché de l’argent. - C’est la même chose pour l’Inde, l’Indonésie et la Turquie. Le Maroc pourrait jouer un rôle sur le marché de l’argent au cours de ces prochaines années si les efforts de May Gold and Silver (TSX-V : MYA) s’avéraient fructueux. - ...
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