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Le marché des start-ups condamné par les excès de capital

Wolf Richter Publié le 25 octobre 2014
1016 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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Tout n’est pas rose dans le monde des actions. Le S&P 500, qui fait de la voltige autour de son record historique et n’a pas enregistré de déclin de plus de 10% en trois ans, donne le souffle court aux médias. Plus rien d’autre n’a d’importance. Mais sous la surface, les actions des plus petites sociétés passent au hachoir. Bloomberg a découvert que 47% des actions de la Nasdaq ont perdu au moins 20% depuis leur record sur douze mois. 40% des actions du Russell 2000 et, chose effrayante, 40% des actions de l’indice Bloomberg pour les PAPE ont enregistré une baisse similaire. Elles se languissent désormais dans leur purgatoire baissier. Les investisseurs fuient ces sociétés depuis des mois. J’ai déjà écrit à propos de ce phénomène en mai, mais la situation n’a depuis fait que s’aggraver. Et pourtant, quarante-quatre start-ups qui n’ont pas encore été inscrites en bourse sont déjà évaluées à plus d'un milliard de dollars. Au moins cinq d’entre elles font partie du « club des dix milliards de dollars ou presque ». Uber arrive en tête d’affiche avec 18 milliards de dollars. Et Snapchat, évalué à plus de 10 milliards de dollars, n’a même pas encore enregistré de revenus. C’est à cette confluence de l’excès et de l’exubérance d’une part et du carnage de l’autre que s’élève une voix sortie tout droit du monde du capital-risque : Bill Gurley, partenaire de Benchmark et investisseur d’Uber, Zillow, OpenTable et d’autres, s’est lamenté dans une interview avec le Wall Street Journal des quantités exces...
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