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Le nouveau totalitarisme

Nelson Hultberg Publié le 03 octobre 2016
1767 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Il est vital pour les Américains de bien comprendre que la dictature collectiviste du futur (contre laquelle nous ont mis en garde les écrivains Aldous Huxley et George Orwell) ne sera pas mise en place d’un seul élan comme en Allemagne nazie, ou par la violence comme en Russie soviétique, et encore moins par une simple déclaration de prise de pouvoir. Elle sera établie très lentement, subtilement, au travers de l’adoption d’idées fausses et de l’établissement d’un aveuglement subconscient des intellectuels qui dirigent notre pays, par la corruption des symboles que nous utilisons, et par la distorsion de la réalité qui les entoure. De telles corruptions d’idées poussent les gens à croire que ce qu’ils obtiennent n’est qu’une nouvelle forme de liberté, une sorte de gouvernement progressiste, créatif et bénévole qui élèvera leur pays au rang d’utopie de capital matériel, au sein duquel tous les Hommes seront perpétuellement en sécurité et perpétuellement prospères, quelles que soient leurs capacités, leur intelligence et leur énergie. Le tyran des temps modernes tire son pouvoir de ses promesses de rendre la vie de ses citoyens plus belles et plus satisfaisantes que s’il n’était pas là. Et dans la plupart des cas, c’est aussi effectivement ce qu’il croit. Il proclame que le besoin de liberté de son peuple est « dépassé », qu’il doit voir au-delà de désirs si simplistes, pour viser une grande société planifiée dans laquelle les rois bureaucrates et philosophes pourront les guider dans leurs décisions et leurs tribulations, les libérer de la responsabilité de leurs actes tout en satisfaisant à leurs besoins de base. C’est un chant de sirène aussi basique que la soif de pouvoir dont il découle, qui attire le peuple d’un pays vers un esclavage collectiviste aussi certainement que les ténèbres de la nuit laissent place à la lumière du jour. L’esclavage au travers du sophisme « Le monde est stable, à présent. » a dit le Contrôleur à Mr Sauvage dans Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley. « Les gens sont heureux ; ils obtiennent ce qu’ils veulent, et ils ne veulent jamais ce qu’ils ne peuvent obtenir. Ils sont à l’aise, ils sont en sécurité, ils ne sont jamais malades ; ils n’ont pas peur de la mort ; ils sont dans une sereine ignorance de la passion et de la vieillesse… Ils sont conditionnés de telle sorte que, pratiquement, ils ne peuvent s’empêcher de se conduire comme ils le doivent. Et si par hasard quelque chose allait de travers, il y a le soma. » [1] Les contrôleurs étatistes de notre époque ont recours aux aides sociales plutôt qu’au soma pour asservir les masses, mais le principe reste le même. Les esprits les plus faibles abandonnent toujours leur liberté entre les mains de gouvernements g...
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