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Le passif Moscovici à la Cour des Comptes

H. Seize Publié le 03 juin 2020
937 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Joie, bonheur et petits fours frais : la Cour des comptes a enfin un président tout neuf ! Pierre Moscovici, ex-député, ex-ministre, ex-commissaire européen devient donc le premier président de la Cour des comptes, en remplacement de Didier Migaud, après cinq mois où le poste fut laissé vacant. Certes, c’est nettement plus que les deux semaines nécessaire pour faire passer le Ministère de l’Intérieur du Collomb au trou du cul au Castaner : Emmanuel Macron a, comme souvent, pris son temps pour confirmer là le vieil énarque de 62 ans qui continue donc à sévir au lieu de prendre une retraite sinon méritée au moins salvatrice pour les finances françaises. Beaucoup verront dans cette décision si tardive la marque claire que les prétendants au poste ne se bousculaient pas, ou que leur valeur ou leurs avantages pour l’actuel président n’étaient pas manifestes au point d’écourter sa réflexion… En définitive, même si cela ne sera surtout pas présenté ainsi, c’est donc très clairement « faute de mieux » que Moscovici finit par décrocher la timbale. Et lorsqu’on épluche le passé du brave petit Pierre, on découvre surtout un gros passif, le nom, pas l’adjectif, tant il est clair que Moscovici aurait été tout sauf passif lorsqu’il s’est agi de piloter sa carrière. Mais son bilan est sans appel : s’il fut assez fadasse comme député et n’a clairement pas marqué les grandes pages de l’Histoire de France ou, plus modestement, de la Cinquième République, son passage au...
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