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Le PDG d’Airbus se tire dans le pied

Wolf Richter Publié le 27 mai 2014
1016 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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Boeing a enregistré bien plus de commandes au cours du premier trimestre de cette année que son rival Airbus, qui a souffert entre autres de délais pour son A350 et de volumes de ventes décourageants pour son A380. A la veille du salon de l’aéronautique ILA Berlin, le PDG d’Airbus Fabrice Brégier a fait entendre sa voix contre cette ridicule injustice. Fidèle au cliché français, il a demandé à la BCE de faire le nécessaire et de dévaluer l’euro. Pour supporter les exportations. Particulièrement celles d’Airbus. La dévaluation monétaire était la solution favorite de la France alors que le franc était encore en circulation. Par exemple, après une série de dévaluations survenues après la seconde guerre mondiale, la France a réévalué le franc en 1960, à hauteur de 100 anciens francs pour un nouveau franc. Des zéros ont été rayés, des nouvelles pièces frappées de dessins qui inspiraient la confiance sont entrés en circulation, et la danse a recommencé. Au cours des quarante années qui ont suivi, jusqu’à ce qu’il soit remplacé par l’euro, le nouveau franc a perdu 88% de sa valeur. La France a continué de traîner derrière l’Allemagne en matière de puissance industrielle. L’Allemagne possédait une devise forte. Voilà à quoi ressemble la politique monétaire de la France, lorsqu’elle se retrouve livrée à elle-même. La BCE « doit regagner sa crédibilité monétaire », a dit Brégier, se rappelant certainement du bon vieux temps, du franc et de son destructeur en série, la Banque de France. Il a pointé du doigt les Banq...
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