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LE PETIT FIL ROUGE DE L’OPTIMISATION FISCALE

Paul Jorion Publié le 27 janvier 2013
939 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Le capitalisme est en grève ! C’est tout du moins ce qui ressort d’une enquête du Wall Street Journal qui révèle que 1.700 milliards de dollars rapatriés des filiales étrangères des grandes entreprises américaines ont été déposés au chaud sur des comptes ouverts dans des banques US, car il ne fait pas bon investir quand la récession sévit. Pourtant déclarés pour trois quarts d’entre eux l’avoir été, afin de ne pas être imposés par le fisc américain (une finesse de sa réglementation, qui en comporte beaucoup d’autres), ces fonds ont beaucoup voyagé au titre de l’optimisation fiscale avant d’arriver dans leurs havres. L’un de leurs itinéraires a pu être le suivant : dégagés de l’activité des filiales européennes, recueillis en Irlande et passant par la plaque tournante de Hollande, ils ont rejoint un paradis fiscal ou un autre, avant d’être rapatriés au plus près de leur maison-mère, en dollars. On sait en effet comment l’Irlande a fait son beurre du dumping fiscal en faveur des entreprises qui y trouvent une tête de pont au sein de la zone euro, mais on connait moins les ficelles du « sandwich hollandais », comme il est plaisamment nommé, qui imposent a minima les royalties (dont la facturation permet facilement de transférer des fonds) et reposent sur des conventions fiscales avantageuses avec les paradis fiscaux. La Hollande n’est certes pas le seul pays de la zone euro à jouer ce discret rôle, pour prendre l’exemple de Chypre, dont...
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