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Le piège de la répudiation

Gabriel Gimenez-Roche Publié le 29 mai 2012
766 mots - Temps de lecture : 1 - 3 minutes
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De temps à autre, des voix s’élèvent pour proposer la répudiation partielle ou totale de la dette souveraine. Certains invoquent l’impossibilité pour un pays d’augmenter encore la fiscalité – comme s’il s’agissait de la seule façon de réduire les déficits publics. D’autres considèrent illégitime la dette publique elle-même. Peu importent ces positions in fine car une répudiation de la dette n’est pas une mince affaire, ni pour la population ni pour les créanciers d’un pays. Ces deux groupes de personnes sont d’ailleurs souvent difficiles à distinguer l’un de l’autre. Ayant déjà traité des conséquences des défauts sur la réputation d’un pays sur les marchés financiers, je me concentrerai ici sur les effets qu’aurait une répudiation de la dette française sur le public concerné. Ma position n’est pas de me faire l’avocat du paiement de la dette. Il est plutôt question de montrer que loin de nuire uniquement aux banques et aux riches, une répudiation de la dette affectera aussi la classe moyenne – plus spécifiquement les épargnants français et étrangers. La dette publique est avant tout le symptôme d’un déséquilibre structurel des comptes publics. A un moment donné, les déficits publics se sont enchaîn...
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