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Le prix Nobel d'économie à Paul Krugman: excellente nouvelle !

Vincent Bénard Publié le 14 octobre 2008
1493 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Objectif Liberté

Le prix Nobel d'économie attribué à Paul Krugman (Photo, © NYTimes) est de mon point de vue une excellente nouvelle. Vous ne rêvez pas, le président d'un Think Tank Libéral est réellement enchanté par ce prix décerné à un économiste plutôt catalogué à Gauche. Non que j'épouse tous les points de vue parfois très interventionnistes plus ou moins récents de l'économiste vedette de Princeton (il fut indubitablement plus libéral dans sa jeunesse). Mais tout d'abord, les travaux pour lesquels il est récompensé, relatifs à la mondialisation des échanges, sont tout à fait libéraux dans leurs grandes lignes, quand bien même il ne prône pas un "interventionnisme zéro". Krugman reconnaît sans ambigüité les bienfaits de la mondialisation, même s'il lui attribue des imperfections, imperfections dont ils juge toutefois que les interventions publiques ne sont pas réellement à même de les corriger efficacement. Bref, rien à voir avec Jacques Généreux ou Bernard Maris ! Mais c'est une autre de ses vulgarisations qui m'intéresse. Elle intéresse aussi des millions de gens qui ont des difficultés pour payer leur logement. Elle explique en partie le Tchernobyl financier mondial que nous vivons. Sur cette question majeure, Krugman a vu juste, certes bien après Ed Glaeser, que personne ne connaît, mais avant beaucoup d'autres. Alors très franchement, ses envolées interventionnistes sur d'autres sujets m'indiffèrent. Donc, sur LA question, vous l'avez compris, de la bulle immobilière, Paul Krugman avait vu juste dès 2005. Les co-responsables du marasme actuel, tous les promoteurs des politiques de rationnement de la construction connues sous le nom de "smart growth", ou de "lutte contre l'étalement urbain" refusent obstinément de reconnaître le rôle de leurs lubies planificatrices dans la hausse des prix sans précédent qui a créé les conditions du désastre actuel. Mais Gageons que leur posture de total déni de la réalité sera plus dure à tenir à l'avenir, grâce à la nouvelle aura entourant celui qui, auparavant, pouvait être perçu à tort plus comme un économiste "people" -- parce qu'il vulgarise beaucoup -- que comme une référence sérieuse. Le 8 Août 2005, Krugman écrivait, dans les colonnes du N.Y.Times: This is the way the bubble ends: not with a pop, but with a his...
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