Les gouvernements et les banques centrales ont invoqué les écrits de J.M. Keynes pour justifier la hausse considérable des dépenses gouvernementales et de l’inflation monétaire survenue ces quelques neuf dernières années. En revanche, certains apologistes de Keynes ont remarqué que le célèbre économiste britannique n’aurait pas été d’accord avec bon nombre des réponses politiques pour lesquelles son travail a été utilisé comme justification intellectuelle. Ils ont par exemple souligné le fait que Keynes n’a conseillé que des hausses temporaires des dépenses des gouvernements comme moyens d’absorption de chocs économiques, et qu’il était absolument opposé aux dévaluations des devises et à la création de déficits structurels. Le problème, en revanche, n’est pas que la théorie de Keynes ait été appliquée à l’extrême, mais que sa théorie soit complètement erronée.
Pour commencer, les lois économiques prévalent toujours. Si des dépenses déficitaires accrues renforçaient véritablement l’économie en période de récessions, alors elles la renforceraient également en période de croissance. D’autre part, si les dépenses déficitaires des gouvernements portaient atteinte à l’économie en période de croissance, alors elles lui porteraient également atteinte en période de récession. Il n’existe donc pas d’ensembles de lois différentes à appliquer en pé...
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