Résumé de la situation. Nommé premier ministre, Antonis Samaras poursuit la formation d’un gouvernement dont le mandat est de renégocier un plan de sauvetage qui de toute façon n’est plus sur ses rails. Tout en le soutenant sans y envoyer de ténors, le Pasok et Dima font le service minimum, augurant mal de la poursuite de l’expérience. Le nouveau ministre des finances grec est attendu de pied ferme à Bruxelles, où il n’est question que d’accorder au mieux une rallonge de calendrier. « Ouvrir une négociation serait une stratégie très périlleuse ayant un impact sur les pays qui appliquent calmement des réformes », a averti Jens Weidmann de la Bundesbank.
A Chypre, le gouvernement tente de sauver ses banques, durement éprouvées par la restructuration de la dette grecque, en négociant un nouveau prêt avec la Russie et en demandant aux Européens à bénéficier d’un sauvetage sur un modèle espagnol qui fait jurisprudence alors qu’il n’est pas encore conclu, c’est à dire réservé aux banques et sans être assorti d’autres condition que celles les concernant.
Les officiels espagnols se refusent jusqu’au tout dernier moment à demander à bénéficier d’un plan de sauvetage, dans l’espoir d’échapper ...
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