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Le rôle de la Suisse dans le marché de l’or

Dan Popescu Publié le 29 avril 2014
1453 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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"La Suisse est à l’or ce que Bordeaux est aux vins" Gilles Labarthe, ethnologue et journaliste suisse Lorsqu'on évoque la Suisse, on pense facilement aux banques, mais rarement à l’or. Pourtant, l’histoire entre la Suisse et l’or est plus ancienne que celle entretenue avec les dépôts bancaires en argent papier. Certains banquiers genevois comme Lombard Odier et Pictet, qui ont débuté en 1800, ont plus de 200 ans d’histoire. A cette époque-là, l’argent papier n’existait pas encore et les dépôts étaient surtout constitués d’or et d’argent. Encore aujourd’hui, les deux-tiers de l’or mondial transitent par la Suisse et, dans une année moyenne, le pays raffine à peu près 70% de l’or mondial. Six des raffineurs d’or de la liste « LBMA Good Delivery » représentent 90% du volume mondial et quatre d’entre eux sont basés en Suisse. Jusqu’en 1992, la couverture en or de 40% du franc suisse était inscrite dans la constitution du pays. Quand la Suisse est devenue membre du Fond Monétaire International (FMI), elle a dû abandonner cette couverture en or du franc. Aujourd’hui, des citoyens suisses ont demandé qu’un référendum soit organisé pour revenir à cette couverture. L’or est, avec l’argent, le plus vieux moyen d’échange (monnaie) du monde, d’où sa relation indissociable avec le système bancaire. L’or est aussi le conservateur de patrimoine dans le temps et l’espace le plus liquide et transportable. En cas de guerre ou de révolution, il est difficile de fuir avec sa terre ou d'autres biens de valeur comme on peut le faire avec l’or. En 1685, la révocation de l'Édit de Nantes par Louis XIV, en France, a supprimé définitivement la liberté de culte pour les Protestants. Cela a poussé la plupart des huguenots (protestants) à fuir vers des pays protestants d'Europe, comme la Suisse. On connaît bien le secret bancaire suisse, mais un peu moins ses origines. On pense qu’il tire son origine dans un texte de loi, comme dans d'autres centres bancaires. Mais le secret bancaire est profondément ancré dans la mentalité suisse. On peut abolir une loi, mais il est très difficile de changer un état d’esprit ou une tradition. Lorsque vous posez une question à un Suisse, il faut lui en poser au moins dix...
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