Les gouvernements européens sont suspendus aux négociations d’Athènes, où une solution de la dernière chance va continuer d’être tentée, afin d’éviter la convocation de nouvelles élections dans un mois qui accorderaient la victoire au Syriza d’après les sondages. Elle repose sur un accord avec le Dimar, un petit parti de gauche moins radical, opposé à l’austérité et favorable au maintien de la Grèce dans la zone euro. Avec Nouvelle Démocratie et le Pasok, une majorité parlementaire serait alors trouvée, donnant à un gouvernement un mandat de renégociation du plan de sauvetage, à des conditions qui dépendent du Dimar, en proie à des divisions internes.
Les dirigeants européens affichent de leur côté leur préférence pour une sortie de la Grèce de la zone euro à toute remise en cause des accords, en totale contradiction avec tout ce qu’ils ont fait et affirmé jusqu’à maintenant… Les ministres des finances des 17 vont se réunir demain, afin de tenter de sauver une situation proche de l’éclatement, sans autre arme que de réaliser une pression maximum sur les partis politiques grecs pour qu’ils s’entendent. Mais cela se soldera dans le meilleur des cas par l’exigence d’une renégociation sans délai du plan de sauvetage à laquelle ils prétendent ne pas vouloir se plie...
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